Udomxai et direction Phongsali

Nous démarrons la journée tranquillement en allant au marché, pour prendre le petit dèj. Ce sera saucisse à la citronnelle, feuille de bananier contenant une surprise qui fait pleurer Damien et rire la dame qui nous sert des nouilles car la surprise pique (trop pour Damien). Et en dessert d'excellents petits gâteaux fait maison.

Nous poursuivons notre balade jusqu'à un temple où se déroule une fête, certains moines jouent aux dames, d'autres récitent des prières. Nous n'arrivons pas à comprendre si c'est un "baptême" ou un enterrement, après explication nous comprenons que c'est une cérémonie pour un enfant venant de décéder. Nous nous éclipsons pour les laisser tranquille bien que nous n'avions pas l'air de déranger.

Charlene veut faire des emplettes, nous nous dirigeons donc vers une boutique artisanale qui essaie de remplacer les cultures d'opiums par des cultures de coton, lin, .... Chacha veut tout acheter, et se décidera pour un sac et une "jupe" pour damien en toile végétale.

Retour à la GH pour la sieste, et éviter les heures chaudes, le Laos changent nos habitudes radicalement. Ce qui nous prenait une journée en chine, ne prend que quelques heures ici. Mais ça fait du bien, la langue est plus chantante, et l’atmosphère plus paisible.

Nous allons à la gare routière, pour prendre des informations voir des billets de bus pour Udomxai. Nous aurons toutes les infos, mais pas le ticket qui se prend le jour même.

Retour au centre ville, sur le chemin petit stop pour les fameux sandwich Lao, du pain ça fait trop du bien. Et petite discussion avec un anglais qui complimente Charlene sur son anglais, elle est toute contente.

Nous continuons notre visite de la ville en empruntant les escaliers qui mènent au sommet d'une colline où se trouve un Vat. Et retour à la GH en passant par le marché.

C'est parti, nous allons dans le nord du laos, à la gare routière nous retrouvons le concept de non file d'attente. Un couple de français ne le supporte pas bien, en plus ils se sont trompé de gare routière dure pour eux.

Nous montons dans notre bus surement vieux de 30 ans, l’allée centrale et le toit blindé (ça nous rappel la Mongolie). Départ 8h30, mais nous mettons 1h30 pour sortir de la gare routière, Charlene dort déjà! La route chaotique nous permet d'admirer les paysages tranquillement, de lire, ...

Lors des pauses repas, dépose de courrier, de voyageurs et embarquement de nouveaux passagers les freins sont réparé au marteau et refroidit à la bouteille d'eau qui s'évapore directement.

Nous retrouvons à 8 francophones et quelques autres touristes, pratiquement autant d'occidentaux que l'on a croisé durant notre mois en Chine.

Nous avalons les 250km et arrivons à destination 19h, il fait nuit, un tuk tuk nous attend et nous dépose devant notre GH.

Nous sympathisons avec Sabine et Yanis, un couple suisse monté en cours de route dans le bus ils arrivent du Viet nam. Et formons un groupe avec Lisa une autre voyageuse en solitaire pour faire un trek. le courant passe bien entre nous tout se fait naturellement. Ce qui nous permet d'esquiver d'autres voyageurs que l'on ne voulait pas côtoyer des qu'ils ont ouvert la bouche.