Koh Waï

Nous quittons notre paradis, avec un petit pincement au cœur en disant au revoir à notre hôte car trop gentil.

L'île sur laquelle nous allons est la 2eme sur le trajet, nous y arrivons. Elle est occupée par 3 GH et donc 3 arrêts, trop impatients nous voulons descendre au 1er, puis au 2eme nous sommes retenues par le contrôleur de tickets, qui fait le bonheur des dames en arborant une ceinture de pénis de toutes les tailles (symbole pour une virilité durable. de prospérité en Thaïlande). Le 3ème est le bon, nous sommes 2 couples à descendre et par chance il reste 2 bungalows sur les 6.

Sur l'île il n'y a pas de commerce, pas d'habitations a par les GH, pas d’électricité, dans notre secteur nous sommes tout au plus une 15aine les gérants compris.

Une fois les sacs jetés dans le bungalow, nous allons nous baigner sur la plage en face des bungalows. Qu'est ce qu'elle est chaude, et bleue ... Changement de spot, nous allons à l'extrémité de l'île, il n'y a qu'un chemin qui relie les GH, le reste c'est la nature, d'un coté la plage de l'autre les falaises et entre la foret et ses singes.

Re baignade, sur une plage paradisiaque de sable blanc. Damien tente la planche et il coule, va falloir s'entrainer. Retour à notre plage, re-tentative de planche et les pieds coulent toujours, soit disant il a les os trop denses.

Tout cela fatigue, installation du hamac entre un cocotier et un manguier, jeu de go, sieste. Et le démarrage du groupe électrogène indique que le coucher de soleil arrive et un peu d'électricité pour les batteries. Repas léger et excellent et dodo.

Réveil à 6h pour :Damien afin de profiter du lever de soleil. Pendant que le soleil se lève un bateau de pêche jette l'ancre au large de l'île. Un des gérants de la GH House les rejoints et revient avec nos plats du jours mmmmhhh!

Damien rejoint Charlene, il a faim, petit dèj, thé, fruit, crêpe. Et nous allons profiter seuls des coraux (hier on a croisé 4 personnes c'étaient bondé), on enfile nos masques et nos tubas direction les récifs. Explosion de couleurs, les coraux sont rouges, bleus, verts, violets, oranges assortie aux poissons perroquets et girafes (dixit Charlene).

Premier bobo de Charlene qui se cogne le genoux au corail, ça pique sacrément!!!

Nous enchainons avec la petite plage et sortons de l'eau au bout d'1h30!!! On fait une petite pause (manger), et retournons à l'eau cette fois à la plage paradisiaque. A peine nous avons de l'eau aux genoux que les poissons viennent nous dire bonjour (habitués que ces jambes poilues leur fournissent à manger).

Nous nageons au-dessus de la foret de corail en écoutant les poissons perroquets manger les coraux, ça fait crouik crouik. Pendant que d'autres lâchent leurs gametes, on reste un peu à distance avec ceux là pour respecter leur intimité, mais notre présence n'a pas l'air de les déranger ;).

Charlene sort de l'eau, Damien continue de parcourir la foret c'est impressionnant toutes ces couleurs et comment plonge le fond marin à la limite des coraux. On est au-dessus des coraux et d'un coup on ne voit plus le fond, juste une falaise. Au bout d'une heure, Damien sort la tête de l'eau pour changer de spot.

Nous retrouvons un joli récif, mais le courant un peu fort nous pousse à passer notre chemin. Nous arrivons à la partie la plus civilisée, l’embarcadère central, ici débarquent les touristes par gros bateau. Ils ne restent sur l'île que quelques heures voir qu'une seule, et ne profitent que de cette plage. Tous équipés de masques et gilets de sauvetage, ils se jettent sur les coraux mais ici ils sont cassés, blanc, parsemés, morts. Damien va quand même jeter un œil, on ne l’arrête plus, lui qui trouvait la plage ennuyante.

Nous faisons demi tour, à la plage où il y a du courant, Damien décide de rentrer à la nage. Charlene papote avec le gérant, de mouche des sables (terreur des bronzeurs sur sable fin, elles pondent des œufs sous la peau ce qui démange fortement), et de la performance d'un monsieur venant d'un pays de l'est de l’Europe. Il a tenté de faire le tour de l'île à la nage, sachant que le coté ouest ne présente pratiquement que des falaises et qu'il y a du courant. Le gérant lui a dit que c'était difficile, un thaïlandais ne dira pas que c'est impossible ou trop dangereux alors quand il dit que c'est difficile il ne vaut mieux pas le tenter. D'ailleurs notre nageur a commencé par le coté ouest et arrivé au bout, il a fini à pied, trop fatigué.

Nous installons le hamac, et devons le remballer car il tombe quelques goutes. On profite du coucher de soleil, d'un bon repas et dodo. Sommeil un peu agité, on entend de drôle de bruit dehors. Puis des trucs qui tombent sur notre toit en tole, des singes ont décidé de faire la fête au-dessus de notre lit. Charlene a peur qu'ils nous attaquent, alors qu'ils ne font que nous balancer des noix de cocos sur notre bungalow.